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lucile schmid (eelv) - Page 2

  • PAS D’ENCADREMENT DES LOYERS A VANVES !

    Le vœu sur l’encadrement des loyers proposé par Lucile Schmid (EELV) au dernier conseil municipal qui a été rejeté bien évidemment, intervenait à un moment où cette question est débattue en région parisienne depuis la Rentrée 2014 et doit faire l’objet d’un débat au sein du Comité Régional de l’habitat et de l’hébergement qui vient d’être installé officiellement par le président et le préfet de région qui le co-président.

    Lucile Schmid (EELV) a expliqué qu’il reprend les termes d’autres vœux en se référant à la loi ALUR  d’encadrement des loyers notamment dans les zones où ils sont excessifs. « C’est une mesure de justice sociale, proposée et mise en place à Paris et à Lille. Des maires ont souhaité sont extension dans leur commune de la Petite Commune. Vanves fait parti de la zone dense où les loyers sont très tendus ». Elle a donnée quelques  chiffres : 1/4 des loyers pourrait baisser de l’ordre de 10% en IDF. Même si Anne Laure Mondon (PS) a expliqué qu’un vœu similaire avait été voté par le conseil fédéral du PS92 et présenté par l’opposition départementale au Conseil Général car les loyers dans les Hauts de Seine sont parmi les plus élevés et qu’un encadrement permettrait aux classes moyennes de rester dans le département, le groupe PS s’est abstenu. Et la majorité a votée contre après une réponse de Françoise Djian, maire adjoint chargée du logement,  insistant sur l’aspect idéologique de la démarche, technocratique de la mesure qui va complexifié et juridicialiser  les relations entre propriétaires et locataires. « Il faut que cette mesure se base sur des données précises que l’on n’a pas »a même  insisté le maire. 

    Deux jours après le Conseil municipal, un Comité Régional de l’Habitat et de l’hébergement (CR2H) était installé officiellement et réunissait  plus de 200 participants au Conseil régional. « Il doit devenir une autorité de l’habitat et de l’hébergement. On a tenu à interposer  entre la métropole et l’Etat une autorité régionale pour programmer, faire des choix et mettre en place des moyens » a expliqué Jean Paul Huchon qui le co-préside avec le préfet Jean Daubigny. « Le Premier ministre a conforté lors du Comité Interministériel du 13 Octobre 2014 ce CR2H et ses objectifs. Il aura à traiter de l’ensemble des sujets « logement » comme le logement des jeunes, le DALO, la rénovation urbaine, la réhabilitation thermique » a-t-il ajouté. Il a ainsi  donné son feu vert à la demande d’agrément de l’observatoire des loyers de la Région Parisienne qui devrait devenir l’observatoire officiel des loyers. « Avec l’avis du CR2H, nous donnons le feu vert à la mise en œuvre de l’encadrement des loyers à Paris et dans certains communes franciliennes dés le début 2015, conformément aux annonces du Premier Ministre ».  

    Ce CR2H  a même lancé la préparation d’un schéma régional de l’habitat et de l’hébergement (SRHH) sur lequel ont commencé à plancher l’IAU IDF et la DRIHL, avec  les premiers éléments de diagnostics du logement et de l’habitat qui serviront à nourrir la réflexion. Ce qui a permis d’identifier 44 sites à fort potentiel en matière de construction de logements (de 100 à des milliers de logements)  dont 5 ont été désignés à l’occasion du Conseil Interministériel du Grand Paris du 13 Octobre dernier et dont 15 le seront à sa prochaine réunion prévue en Février 2015. L’IAU IDF a mis au point une première carte identifiant ses 44 sites, mais surtout une seconde carte active et collaborative, « wiki Map habitat », des projets en cours en IDF mis en ligne le 3 Novembre dernier sur le site Internet de l’Institut. 1651 projets ont été recensés par les spécialistes de l’IAU  IDF pour constituer cette carte interactive. Il suffit de cliquer sur l’étiquette pour accéder à une fiche technique avec quelques commentaires sur les projets tant de logements que d’espaces ouverts et verts, d’équipements. Il y a une partie collaborative qui permet à des professionnels d’actualiser ou de compléter ses informations. « Face à la crise, il est important de dire où construire, comment et pour qui ». 

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : COUP DE THEATRE POUR UNE INSTALLATION HISTORIQUE

    L’installation du Conseil Municipal pour la mandature 2014-20 hier en fin d’après-midi, très formelle à l’habitude, même si elle est chargée d’émotions pour les nouveaux entrants, et surtout pour ceux qui reçoivent, pour la première fois des mains du maire, l’écharpe tricolore des maires adjoints, ne l’a pas été finalement. Et pour cause : Antonio Dos Santos (PS) tête de la liste « un nouveau souffle pour Vanves » a annoncé qu’il démissionnait pour permettre à un jeune de faire son entrée au Conseil Municipal : Gabriel Attal, conseiller ministériel au cabinet de la ministre Marisol Touraine. Il n’avait prévenu l’intéressé  par un coup de téléphone que dans l’après-midi, et mis dans la confidence ses co-listiers juste avant cette réunion. « Je serais digne de la fonction. C’est un honneur » réagissait Gabriel Attal alors que l’ensemble des co-listiers et militants présents saluait l’acte courageux de leur tête de liste, sachant ce que cela devait lui en coûter après ses mois de campagne et cet engagement politique.

    Mais pour l’observateur averti, ce premier conseil municipal restera dans les annales, parce que se dessine la relève de demain. L’arrivée Gabriel Attal (PS) est le répondant à l’entrée de Jermy Coste (UDI) au Conseil Municipal, maire adjoint dés son premier mandat, et chargé de l’éducation. Comme un certain Bernard Gauducheau en 1983 dans l’équipe dirigée par Gérard Orillard. Tout comme un certain Nicolas Sarkozy lorsqu’il était entré au conseil municipal de Neuilly pésidé par Achille Peretti en 1977. Il avait été chargé des écoles et de la jeunesse. Un poste en or pour se faire connaitre et tisser des réseaux.  Preuve que Bernard Gauducheau prépare sa succession comme beaucoup de ses collégues dans les Hauts de Seine qui devraient passer le relais en 2020. Mais c’est sans compter avec le PS de Vanves qui prépare aussi l’avenir pour des jours meilleurs  

    L’installation du Conseil Municipal s’est  donc déroulé un Vendredi, comme en 2008, mais c’était alors un Vendredi  Saint  et avait été présidé par Laurent Lacomère (UMP) pour la seconde fois comme doyen d’âge, sachant qu’en 2001, il n’en était pas le doyen mais Madame Guerif (PS) n’avait pas souhaité en tant que doyenne d’âge, le faire comme le veut la tradition. Beaucoup de vanvéens s’étaient déplacés, et c’est bien la seule fois que la tribune du public est trop petite, avec des participants qui ont dû y assister debout ou agglutinés à l’entrée de la salle Henri Darien. Avec les anciens maires adjoints et conseillers municipaux au 1er rang auxquels Bernard Gauducheau a rendu hommage dans son intervention : Charles Kaazan jouait les reporters avec son appareil photo, Anne Marie Sorensen jouait encore la chef du protocole en verifiant la bonne ordonnance de la table en « U ». « C’est un moment démocratique fort et important dans la vie d’une commune. Cette forte présente montre l’intérêt que vous y portez » a déclaré le maire en donnant lecture des résultats. Françoise Djian, doyenne d’âge a alors présidé la séance en faisant l’appel – il manquait Erwan Martin pris par ses obligations professionnelles car il anime des campagnes de prévention et de lutte contre la multiviscidose -  et dit quelques mots : « Il est désagréable d’être le plus âgé. Ce soir c’est agréable pour présider cette installation. Les vanvéens nous ont accordé leur confiance pour la 3éme fois. Election sans précédent depuis 100 ans » a-t-elle déclaré en référence à l’élection d’Aristide Duru le 5 Mai 1012 avec 68% des voix dés le 1er tour, et bien sûr de Gérard Orillard en Mars 1983 avec 54,4% des voix. « Notre élection est historique. Nous tiendrons nos engagements comme nous l’avons fait par le passé. Notre maire devra faitre entendre notre voix dans les Hauts de Seine et la métropole parisienne en construction ».

    Lucile Schmid (EELV) a tenté quelques remarques – « Cette élection est historique. Mais il faut prendre en compte le contexte national. Nous vivons une crise, une décomposition politique… » - vite couverte par les huées de l’assistance, en arrivant tout de même à souhaité que « les droits de l’opposition soient respectés et étendus comme la liste « Vanves Transition » l’avait proposée. Il vous appartient de reconquérir les vanvéens ». Antonio Dos Santos (PS) a pu intervenir dans le calme : « Le moment est important. Il marque le début d’une mandature. Nous voulons toujours croire que ceux qui sont portés par les urnes feront preuve des valeurs républicaines » a-t-il déclaré en souhaitant qu’ils s’inspirent de leur programme notamment en matière de participation et de solidarité. Le PS n’a pas présenté de candidats en espérant que « le maire soit celui de tous les vanvéens ». Françoise Djian a procédé à l’élection. Bernard Gauducheau a recueilli ses 29 voix, et s’est vu remettre son écharpe par la doyenne d’âge. « C’est avec un mélange d’émotion et de fierté que je reçois ce mandat que vous m’avez confié » a déclaré derrière le pupitre en remerciant Isabelle Debré pour son soutien, sa fidélité et sa loyauté.

    « L’union de notre équipe est au cœur de notre réussite. Nos concitoyens ont choisi notre liste d’union car elle incarnait la force, la détermination, l’efficacité et le courage… un choix clair, incontestable, sans appel et même historique. Ils ont ainsi reconnu les efforts menés en leur faveur et la bonne gestion communale… Mais, je ne veux pas faire de triomphalisme avec ce score. En tant qu’élu, nous devons au contraire en tirer une exigence supplémentaire d’efficacité dans nos futures actions…Je veillerai à préserver la cohérence de nos travaux dans le respect de chacun d’entre-vous, de la majorité comme de l’opposition. Le dialogue, la confrontation des idées, l’expression de convictions diverses animeront nos débats au cours des 6 années à venir. Et comme depuis que je suis Maire, je resterai le garant de la concorde municipale » a t-il déclaré en ajoutant : « Que ceux qui me recommandent d’améliorer la participation, participent déjà eux même à ce que nous faisons. La réussite de Vanves passe par une démocratie locale active car c’est dans nos communes que bat réellement le cœur de notre démocratie et de notre République »

    Il n’a pas caché que les défis à venir sont immenses : « Certains s’inquiètent des prochains mois. Crise économique, désengagement de l’Etat, baisse des financements publics, création de la métropole du Grand Paris aux contours incertains ! Nos concitoyens attendent des actions concrètes et des perspectives heureuses. Soyons innovants et inventifs. Soyons porteurs d’espoirs. Soyons ambitieux en nous donnant les moyens d’atteindre nos objectifs. Nous nous inscrirons dans la lignée de la pensée de George Clemenceau :  « Il faut d’abord savoir ce que l'on veut, il faut avoir ensuite le courage de le dire, il faut ensuite l’énergie de le faire »La politique au sens noble, c’est préférer agir plutôt que de subir. Nous nous engageons dans nos fonctions avec lucidité et avec une vision humaniste. Ce qui compte dans la vie d’un homme engagé, c’est ce qu’il donne et non pas ce qu’il reçoit.C’est la raison pour laquelle, notre projet 2014-2020 est un pacte d’action municipale où l’humain sera au centre de l’action communale.Notre volonté est d’offrir à chaque habitant une place à part entière au sein de la commune. Jeunes, seniors, acteurs associatifs, entrepreneurs, nous seront à vos côtés. Notre objectif est clair : Moderniser Vanves sans alourdir la pression fiscale tout en protégeant son cadre de vie, son environnement et en renforçant davantage les solidarités locales entre toutes les générations ».

     

    Il a ensuite procédé à l’élection des 13 Maires adjoints dont 3 sont chargés des quartiers de Vanves. C’est à ce moment qu’Antonio Dos Santos (PS) a fait son annonce : « Nous partageons une vraie satisfaction. Avoir mené une campagne de qualité. Mais on doit prendre en compte un signe avec cette abstention massive des jeunes (61% chez les 18./24 ans. La promesse républicaine est la confiance de chacun dans ceux et celles qui ont des responsabilités. Je n’ai pas atteint l’objectif du renouvellement par la jeunesse (dans l’équipe qui siége au conseil). J’ai donc décidé de ne pas siéger pour permettre à un jeune de faire son entrée au conseil municipal. C’est un acte politique qui ne signifie en rien mon retrait politique » a-t-il prévenu. Une décision qui a été abondamment commenté après ce conseil municipal lorsque l’ensemble des élus et des participants s’est retrouvés pour un pot à la Palestre. Lucile Schmid (EELV) n’est pas resté longtemps et a même refusée d’être sur la photo du Conseil municipal prise sur le perron de la mairie, mais côté square (François Mitterrand). Enfin seul commentaire de Boris Amoroz, seule élu du Front de Gauche /PC : « Pour moi ce conseil municipal est une découverte ! ». Et bien, il ne sera pas au bout de ses surprises !   

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : LENDEMAINS DE SCRUTINS HEUREUX ET CRUELS

    « J’invite les glorieux vainqueurs à venir autour de moi !  Bernard Gauducheau qui n’a fait que 61 %, franchement, nous qui le connaissons un peu, cela nous fait beaucoup de peine pour Guy Janvier ! » déclarait dimanche soir Patrick Devedjian, à la soirée du Conseil Général,  lors de ses commentaires sur les résultats du premier tour avec Benard Gauducheau, et d’autres maires élus dés le premier tour (20 sur 36)  à ses côtés. Le conseil municipal d'installation est prévu le Vendredi 28 Mars 2014 à 18H.  

    Mais il est vite repartit rapidement de l'hôtel départemental pour fêter cette victoire avec ses co-listiers et militants à la mairie. Dés le lendemain, 7H , il était au Métro pour distribuer un tract annonçant ce résultat avec de nombreux colistiers qui faisaient une haie d’honneur pour les vanvéens qui partaient au travail : « Je suis très fier du travail que notre équipe a réalisé. On n’est pas partit en se disant que c’était facile. Nous avons fait une belle campagne, dans l’union, dans un climat très sympathique, une campagne enthousiaste. Le résultat est à la fois, la reconnaissance de la part de nos électeurs du travail réalisé, la confiance qu’ils ont en nous et qu’ils nous accordent pour continuer. Au vu de ce résultat, nous sommes trés encouragé, très satisfait parce qu’on sent un vrai mouvement de soutien, ce qui nous stimule pour continuer à faire progresser notre commune » réagissait Bernard Gaducheau en insistant sur une vraie reconnaissance du travail réalisé. « La vague bleue est une chose, encore faut il que nos électeurs nous fassent confiance ! La désunion de la gauche, certes, avec des scores très faibles et significatifs d’un engagement local et de terrain relativement faible, puisque je le dis toujours : une élection ne se prépare pas 3 mois avant l’échéance ».  

    « L’union a payé. On n’a jamais fait un score de cette ampleur. 14 UMP et 14 UDI » constatait Isabelle Debré, sénateur UMP  qui était persuadée que l’on passerait dés le premier tour, mais pas avec un tel score. « Je pensais que l’on passerait avec 55 ou 56% des voix. Ces résultats s’expliquent par la désunion de la gauche, entre les écologistes, le Front de Gauche et le PS qui n’ont que 6 élus dont 4 socialistes, 1 FdeG et un EELV. Guy Janvier avait dit qu’il n’y avait aucune chance que l’on passe au premier tour. Comme quoi, il faut toujours être humble dans la vie ». Du coup la liste UDI/UMP a deux élus de plus, 29 au lieu de 27,  avec Hanna Saportas et surtout Michel Dingreville qui a déjà été attribué du surnom « le 29éme », ce qui est mieux que la « roue de secours ». Evidemment, chez nos voisins, la vedette était Jean Didier Berger (UMP) avec sa victoire à Clamart dés le 1er tour : « Il le mérite, pour  le travail qu’il a effectué, paye. Je me souviens de son premier meeting où ils étaient 400. Mercredi dernier, ils étaient à 900.  On voit la dynamique qu’il a su suscité. Les Hauts de Seine sont le reflet de ce qui se passe au niveau national avec le rejet de la politique gouvernementale et un ancrage fort des élus locaux. Tous ont menés des campagnes locales, sans faire venir des vedettes politiques, comme nous à Vanves » ajoute Isabelle Debré

    En face, la déception était grande, surtout parmi les jeunes  socialistes qui ont dû ressentir durement ce résultat, alors qu’ils s’étaient donnés à fond dans la campagne. « Ma déception est réelle au lendemain de cette défaite, d'autant plus que je reste convaincu que notre projet et notre équipe correspondaient à ce qu'il fallait pour notre ville de Vanves.  J'avais naturellement envisagé, au cours de ces deux dernières semaines, l'hypothèse d'une défaite dès premier tour, mais j'étais loin d'imaginer que ce serait avec un tel écart; tout comme beaucoup avaient du mal à imaginer dans les Hauts de Seine les victoires dès le premier tour de Mme Ceccaldi, MM. Balkany, Schosteck, ou même Santini, en raison des « affaires » les concernant directement dans le cadre de leur gestion locale. Or, c'est  la gestion nationale qui est sanctionnée et jamais je n'aurais imaginé que notre équipe puisse l'être aussi  lourdement par les échos de la politique nationale. Notre maire ne semble pas à l'évidence concerné pas ces affaires dans son camp, mais semble devoir sa victoire incontestable davantage au désaveu de la politique nationale qu'à la qualité de sa méthode de gestion et à son programme » confie Antonio Dos Santos (PS) tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves  au Blog Vanves Au Quotidien « La démocratie a parlé,   j'ai aussitôt salué les vainqueurs et exprimé mes vœux de réussite dans l'intérêt de tous. Seule la victoire est belle. Mais les défaites assumées, sur la base de projets et de valeurs, sont toujours le début de nouvelles batailles à gagner. Avec les quatre élus issus de notre liste « Un nouveau souffle pour Vanves », j'assurerai au conseil une opposition vigilante et constructive pendant la mandature qui commence, au service de tous et à l'écoute de chacun ».

    « Il y a eu concomitance entre une baisse de participation dans les villes de gauche et les quartiers populaires de gauche et une mobilisation dans les villes de droite. Ces deux phénomènes se sont cumulés et expliquent l’ampleur du séisme » indiquait, de son côté, Michel Canet, secrétaire fédéral PS 92  en parlant bien sûr de Clamart à « cause de la désunion de la gauche » qui a sûrement joué à Vanves aussi avec 3 listes PS, EELV et Front de Gauche, « et du vote sanction national ». Les 9,74% d’EELV à Vanves sont restés au travers de la gorge de certains socialistes vanvéens qui se demandaient « comment avoir réussi à obtenir ce score sans avoir fait campagne ». Et EELV a une réponse au niveau départemental : « On  a constaté des effondrements de socialistes très nets dans certaines communs, de 10 à 12/13 points. Mais on n’enregistre rien  de tel chez EELV, avec un maintien des positions qui démontre bien la solide implantation des élus EELV dans le département. Que ce soit à Clamart, Vanves, Sévres, Bois Colombes, nos listes ont fait des scores qui sont loin d’être ridicules »selon Frédéric Puzin, Secrétaire d’EELV92

    Lucile Schmid, tête de la liste EELV reconnaît « dans cette large victoire la marque d'un succès personnel de Bernard Gauducheau. En ce qui nous concerne, comme tête de liste Verts, associatifs et citoyens pour « Vanves en transitions », nous avons fait un score correct légèrement inférieur à 10%, supérieur de près de deux points a celui de 2008. Je ne peux évidemment m'en satisfaire puisque la liste UDI UMP est passée au premier tour. Le conseil municipal risque de ressembler de plus en plus à une chambre d'enregistrement. Nous allons donc faire valoir nos projets dans la ville grâce au relais des associations et des citoyens engagés ».

    En tous les cas, pour la droite, « ces élections auront marqué un désaveu total de la gauche en particulier dans son projet de mettre en place la MGP (Métropole du Grand Paris). Pour la première fois, les électeurs ont pu se prononcer à l’occasion des municipales sur le projet que le gouvernement et les députés socialistes ont voulu mettre en place aux forceps. Le gouvernement ne pourra pas faire autrement que de revoir sérieusement sa copie »selon les responsables de l’UMP 92 qui ajoutaient : « Si la droite devenait majoritaire dans le Grand Paris, l’espèce d’hystérie centralisatrice du gouvernement qui veut donner tous les pouvoirs à la MGP pour les enlever aux communes et aux départements, et notamment aux Hauts de Seine, se calmerait d’un coup. Parce que si la gauche se disait que la MGP sera gérée par la droite, elle ne voudra pas lui donner autant de pouvoirs qu’elle le dit aujourd’hui. Et par conséquent, on serait à même de rediscuter les compétences, les transferts de pouvoirs, de financements, budgétaires »